Creatures of Darkness
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Phyllali
Créature interpelée
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Phyllali


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MessageSujet: un tit article   un tit article EmptyMar 12 Jan - 5:57

Voici un petit article pour vous parler de ce phénomène :

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Pour Collin de Plancy, « le nom de loups-garous veut dire loups dont il faut se garer ». Le terme de leu garoul remonte au XIIè siècle. Dans les pays anglophones, on parle de werewolf, qui vient de l’ancien mot wariwulf, « homme-loup ». Il s’agit d’hommes condamnés à se transformer en loups aux nuits de pleine lune, et à errer sous cette enveloppe animale en poussant de terribles hurlements, ou de sorciers ayant obtenu du diable la faculté de revêtir une peau de loup pour mieux commettre leurs crimes : « Les loups-garous ont été bien longtemps la terreur des campagnes, parce qu’on savait que les sorciers ne pouvaient se faire loups que par le secours du diable. Dans les idées des démographes, un loup-garou est un sorcier que le diable lui-même transmue en loup, et qu’il oblige à errer dans les campagnes en poussant d’affreux hurlements. »

La naissance d’un fléau

La croyance aux loups-garous et lycanthropes remonte à la Grèce antique, et a pris naissance plus précisément dans la région montagneuse d’Arcadie, peuplée alors de loups. Les sacrifices humains y avaient cours ; la chair humaine était partagée rituellement entre les différents participants qui se transformaient alors en loups durant une période de huit années, au terme de laquelle ils redevenaient des hommes, à condition qu’ils se soient anstenus de consommer de la chair humaine durant toute la période de laur métamorphose.
Lycaon, tyran d’Arcadie, à l’ouest du Péloponnèse, avait dédié un temple à Zeus au sommet du « mont aux Loups ». Pour le remercier, le dieu vint partager un repas avec lui. Mais son hôte lui donna à manger la chair d’un enfant fraîchement égorgé. Pour le punir, Zeus condamna à se métamorphoser en loup, incapable d’assouvir sa faim ou d’oublier son ancienne condition d’homme. Lycaon, l’homme-loup, donna son nom au mot « lycanthrope ».
Le Satiricon de Pétrone fournit un autre exemple de lycanthropie, lorsque Niceros raconte comment, déambulant de nuit en compagnie d’un soldat, il vit ce dernier se changer en loup et s’enfuir en poussant des hurlements. Des auteurs tels que Hérodote, Strabon, Poponius Mela ou Virgile ont également rapporté de tels récits durant l’Antiquité gréco-romaine. Les Celtes, les Francs et la plupart des pays d’Europe y faisaient également référence.

La naissance d’un mythe

La croyance aux loups-garous ne fit que s’accroître au Moyen Age. On disait alors que les « hommes-loups » étaient condamnés à vivre sous cette forme animale durant sept ans, en expiation de leurs crimes ou à cause d’un sortilège sur eux lancé. Ils devaient chaque nuit parcourir sept paroisses et faire le tour de sept clochers durant sept ans, avant de trouver une place en enfer. Le loup-garou devait tuer et dévorer la première personne qu’il rencontrait dans son errance nocturne. Il avait aussi le pouvoir de dévorer les astres, causant ainsi des eclipses de lune ou de soleil. Son pouvoir destructeur était renforcé aux nouvelles lunes – ou « lunes noires » -, en hiver, au moment des solstices, ainsi que durant la période de l’avent ou encore celle allant de Noël à la Chandeleur.

De la « folie louvière » aux « lunatiques »

Au XVè siècle, l’empereur germanique Sigismond réunit un collège faisant autorité en la matière, qui conclut à la réalité des loups-garous. Aux XVIè et XVIIè siècles, différents procès furent intentés contre de prétendus loups-garous. En 1521, Pierre Burgot, accusé d’en être un, fût brûlé à Besançon. En 1542, selon Henri Boguet (1550-1619), cent cinquante loups-garous se réunirent sur une place de Constantinople. Le 18 janvier 1573, Gilles Garnier fut brûlé vif à Dole, accusé d’avoir égorgé et dévoré plusieurs enfants, dont un jeune garçon de douze ans qu’il avait agréssé le vendredi suivant la Saint-Barthélemy. En plus de ces crimes abominables, l’un des chefs d’accusation lui reprochait d’avoir voulu commettre cet acte de cannibalisme un vendredi : « Il est arrêté sous la prévention des crimes ci-dessus émunérés, et, en outre, d’avoir tenté de manger gras un jour défendu ; car, dit l’acte d’accusation, il eût mangé de la chair dudit garçon sans ledit secours, nonobstant qu’il fût jour de vendredi. »
En 1599 parut un discours de la lycanthropie, ou de la transformation des hommes en loups, rédigé par un sieur de Beauvoys de Chauvincourt, gantilhomme augevin. En 1615, Jean de Nynauld publia un traîté complet de Lycanthropie, qu’il appela aussi Folie louvière ou Lycaonie.
Il fallut attendre un édit de Louis XIV, en 1682, pour que la lycanthropie fut reconnue comme une maladie. Au XIXè siècle, elle fut traitée comme une forme d’aliénation mentale. Les « loups de pleine lune » devinrent plus communément des « lunatiques ».

A quoi reconnaît-on un loup-garou ?

Certains signes physiques désignent à coup sûr le loup-garou potentiel : des sourcils qui se rejoignent, des mains poilues jusqu’à l’intérieur des paumes, des pouces gros et courts, et des doigts plats et palmés. On affirme aussi que, lorsqu’ils arborent leur apparence humaine, le loup-garou porte sa fourrure entre cuir et chair, et qu’il lui suffit de la retourner pour devenir loup. Le démonologue Jean de Wier ajoute que « ceux qui sont atteints de folie louvière sont pâles, ont les yeux enfoncés et la langue fort sèche », Henri Boguet précise que certaines familles sont destinées plus que d’autres à avoir des loups-garous parmi elles ; on reconnaît ces derniers à leur air triste et mélancoliques, et au fait qu’ils ne vont jamais à l’église. Certains loups-garous effectuent leur métamorphose en faisant trois ou neuf sauts périlleux. Ils peuvent également utiliser des objets magiques : ceinture en peau de loup ou en peau de pendu.
Le démonologue Delancre affirme que les loups-garous ont un goût prononcé pour la chair fraîche. Ils étranglent les chiens et les jeunes enfants, et les mangent de bon appétit. Ils marchent à quatre pattes, hurlent comme de vrais loups, ont de grandes gueules, des yeux étincelants et des dents crochues.
Sous leur forme animale, les loups-garous s’unissent fréquemment avec des louves. « D’après leurs aveux, les plaisirs que ces derniers prenaient avec les louves étaient aussi intenses, sinon plus, que ceux qu’ils éprouvaient avec des femmes. »
Même s’ils ne conservent généralement aucun souvenir de leur métamorphose lorsqu’ils reviennent à leur nature humaine, ces individus manifestent durant la journée une fatigue anormale ainsi qu’un manque d’appétit ; en effet, sous leur forme de loup, ils ont passé la nuit à courir et à étrangler des bêtes pour s’en repaître.

Comment se transfomer en loup-garou

Pour se transformer en loup-garou, il suffit de revêtir une peau de loup une nuit de pleine lune, de s’abreuver aux sources où viennent boire les loups, de laper l’eau retenue dans les empreinte au sol d’un animal sauvage ou de dévorer la cervelle d’un fauve.
Deviennent également loups-garous les enfants de prêtres et de nonnes, condamnés à se métamorphoser tous les sept ans, les enfants qui portent au coccyx un embryon de queue, les enfants « nés coiffés », avec le placenta sur la tête, les enfants sevrés puis rems au sein, les septièmes garçons d’une fratrie, ou encore les enfants conçus la veilles des dimanches ou des jours saints ; c’est ainsi que l »enfant du samedi », en Grèce et dans les pays slaves, a des chances de devenir loup-garou, à moins qu’il n’acquière une force démesurée ou ne soit l’objet d’un appétit insatiable.
Une maladie, la porphyrie, a pour caractéristique d’accroître la pilosité d’un individu et de crisper les lèvres, mettant ainsi ses dents au jour ; il est possible que certains de ces malheureuses victimes aient été confondues avec des loups-garous véritables. De même, la Société de cryptozoologie de Londres invoque la présence dans le sang des lycanthropes d’un rétrovirus, le Lic-V, fonctionnant de la même façon que le virus HIV, et qui aurait pour conséquences de changer les humains en loups. Claude Lecouteux, quant à lui, évoque un atavisme familial par lequel certains individus (notamment ceux qui sont « nés coiffés ») seraient davantage sujets au dédoublement, donc aux métamorphoses. Les hommes se dédoubleraient en loups-garous et les femmes en cauchemars, comme l’atteste ce texte extrait des Evangiles des quenouilles, rédigés en Flandre et en Picardie à la fin du Xvè siècle : « Se un homme a tele destinee d’estre leu warou [loup-garou], c’est fort de son filz n’en tient. Et ses filles a et nulz filz, volontiers sont quauquemaires [cauchemars]. »

Comment blesser ou tuer un loup-garou

Toute blessure faite au lycanthrope sous sa forme animale demeure lorsqu’il a recouvré son apparence humaine. Nennius, dans son Historia Britonum, texte latin datant du IXè siècle, évoque ce fait, ainsi que le dédoublement du loup-garou : « Il existe certains hommes de race celtique qui ont un pouvoir merveilleux qu’ils tiennent de leurs ancêtres. Par une force diabolique, ils peuvent, à volonté, prendre la forme d’un loup avec de grandes dents tranchantes, et souvent, ainsi métamorphosés, ils s’attaquent aux pauvres moutons sans défense ; mais quand des gens armés de bâtons et d’armes se précipitent sur eux, ils s’enfuient prestement et parcourent de grands espaces. Quand ils sont d’humeur à se transformer, ils quittent leur corps humain, ordonnant à leurs amis de ne pas le changer de position ou de le toucher, si peu que ce soit, car, si cela arrivait, ils ne pourraient jamais reprendre leeur apparence humaine. Si, pendant qu’ils sont loups, quelqu’un les blesse ou les frappe, la blessure ou la marque du coup de retrouve exactement sur leur corps. »
Colin de Plancy raconte à ce propos une étrange histoire : « L’an 1588, en un village distant de deux lieux d’Apchon, dans les montagnes d’Auvergne, un gentilhomme , étant sur le soir à sa fenêtre, aperçut un chasseur de sa connaissance et le pria de lui rapporter de sa chasse. Le chasseur promit et, s’étant avancé dans la plaine, il vit un gros loup qui venait à sa rencontre. Il lui lâcha un coup d’auquebuse et le manqua. Le loup se jeta sur lui et l’attaqua vivement. Mais l’autre, en se défendant, lui ayant coupé la patte droite avec son couteau de chasse, le loup estropié s’enfuit et ne revint pas. Comme la nuit approchait, le chasseur gagna la maison de son ami qui lui demanda s’il avait fait bonne chasse. Il tira de sa gibecière la patte coupée au prétendu loup, mais il fut bien étonné de la voir convertie en main de femme, et l’un de ses doigts un anneau d’or que le gentilhomme reconnut être celui de son épouse. Il alla aussitôt la trouver. Elle était auprès du feu, cachant son bras droit sous son tablier. Comme elle refusait de l’en tirer, il lui montra la main que le chasseur avait rapportée ; cette malheureuse, éperdue, avoua que c’était elle, en effet, qu’on avait poursuivie sous la figure d’un loup-garou ; ce qui se vérifia encore en confrontant la main avec le bras dont elle faisait partie. Le mari courroucé livra sa femme à la justice : elle fût brûlée. »
Pour tuer un loup-garou à coup sûr, il faut tirer dessus avec une balle en argent, de préférence bénite, car la dureté de leur peau les met à l’abri des balles ordinaires. Mais cette bénédiction des balles doit avoir lieu à « certaines heures mystérieuses de la nuit, dans une chapelle dédiée à saint Hubert : alors le sorcier peut être tué, et la forme de bête qu’il avait prise s’évanouit et disparaît. Or les cérémonies de la bénédiction des balles sont d’un accomplissement difficile ; il faut avoir sur soi tant de choses précieuses, du trèfle à quatre feuilles surtout, que la peau coriace des loups-garous échappe le plus souvent aun embûchent ; et c’est ce qui fait que nul ne peut être assuré avoir vu un sorcier autrement que sous la forme naturelle de bête bipède ».
En Bretagne, on doit décapiter le loup-garou à la hache ou à la faux avant de jeter sa tête dans une rivière.

Comment rendre au loup-garou son apparence humaine

On peut forcer le oup-garou à quitter sa forme d’emprunt en lui donnant un coup de fourche entre les deux yeux ou, plus communément, en se saisissant de sa peau de loup – car souvent il la cache en quelque lieu secret – et en la brûlant. Tant que la peau brûle, le loup-garou pousse d’affreux cris de souffrance, mais il est ensuite délivré à jamais de ce sortilège. On peut aussi le frapper avec une clef ou faire couler son sang, ne serait-ce que quelques gouttes : cela suffit à lui rendre forme humaine.
Si une épouse se voit attaquée par son mari transformé en loup, il lui suffit de prononcer son nom pour le délivrer de son enchantement. Mais l’ancien loup-garou conserve toujours la faculté de comprendre le language des loups, ce qui le conduit généralement à devenir meneur de loups.
Dans les rites archaïques des sociétés traditionnelles, l’ »homme-loup », vêtu de peaux et coiffé d’une tête de loup, n’est pas un loup-garou mais un chamane, sorcier guérisseur investi de pouvoirs magiques, capables de communiquer avec les ancêtres défunts et les esprits de la nature, de voyager dans le pays de la mort, de commander aux animaux de pouvoir et de protéger la tribu à laquelle il appartient.
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