Je vous remets ici la présentation effectuée lors de mon premier post qui aura d'avantage place en cette section:
Dans l’Empire, la province de Sylvanie s’est forgée une sinistre réputation, et jadis, ses Comtes Vampires étaient en guerre contre le reste de la nation. Mais depuis tout ce temps, croyez vous réellement que des humanus à tendance canis lupus, appelés courament lycanthrope, éveillent un quelconque interêt du haut de notre pouvoir occulte et de notre science occultée? Vous semblez bien présomptueux d'estimer que nous vous accordons un tel interêt, que vous omnibulez à ce point nos pensées. Une seule chose continue de nous intéresser et dont nous continuons de dépendre: Humanis corporis sanguis
Après tout ne sommes nous pas les maîtres de la mort?
Tout au long de l’histoire des hommes, des nécromanciens, des vampires et des liches ont rassemblé d’immenses armées de morts-vivants et au cœur de chaque armée de Sylvanie se trouve un redoutable vampire, qui mène ses cohortes de morts-vivants inférieurs par la force de sa volonté et d’infâmes rituels nécromantiques. Nulle guerre déclarée entre vampires et loups garous.
Les vampires ont pour point commun: la Militiae Peritia. Mais, tous les vampires ne ressemblent pas et n’ont pas les mêmes buts. Je trouve donc particulièrement simpliste de vous dire membres de la si grande famille des immortelles sans savoir dans quelle lignée vous vous être engagée.
En ce qui me concerne, j'estime quatre grandes lignées de vampires. Les autres n'étant que des groupes de pleurnicheurs, plus intéressés à se pavaner et à faire de leur image un fantasme charmeur et plaisant, laissant songeur et procurant des thèmes pour les écrivains de tous temps, plutôt qu'à augmenter leur potentiel énergétique, je ne pense pas utile de les afficher réellement. Ils affichent ce qu'ils ne sont pas, et vous, au lieu de percer à jour la supercherie vous rentrez dans leur jeu...
Mais je m'égare et cela n'est point mon intention, permettez moi de reprendre quant aux quatre lignées que je tiens à vous présenter.
Les chevaliers de l’Ordre des Dragons de Sang sont de fiers guerriers qui suivent à la lettre le code d’honneur extrêmement strict imposé par leur Grand Maître, Walach Harkon. Ils recherchent la perfection dans les arts de la guerre et arborent leurs armures de plates traditionnelles, maculées du sang des milliers d’ennemis qu’ils ont abattus au cours des siècles. Toujours en quête de prouesse martiales, les Dragons de Sang sont de véritables fléaux sur les champs de bataille, taillant des sillons écarlates dans les rangs de l’adversaire. La plupart de ces affrontements se finissent par la confrontation sans merci entre le vampire et le meilleur guerrier de l’armée ennemie, lors de laquelle le buveur de sang peut prouver une fois de plus sa valeur au combat.
Presque tous les vampires de la Sororité de Lahmia sont des femmes dont je fais partie. Elles préfèrent les manipulations subtiles et les complots à la force brute pour asseoir leur pouvoir au sein des sociétés humaines, et cultivent l’art de la séduction au point de réduire en esclavage même les hommes d’église les plus pieux. Leur apparence vulnérable a déjà conduit à sa perte plus d’un chevalier, mais lorsqu’elles sont démasquées, elles révèlent alors leur véritable nature de prédateurs assoiffés de sang. Même si leur force n’égale pas celle des autres vampires, elles sont de taille à affronter les meilleurs combattants et aucun être humain ne peut rivaliser avec leur rapidité surnaturelle.
Contrairement aux lahmianes qui cherchent toujours à s’intégrer plus étroitement à la société des hommes, les vampires de la lignée Nécrarque ont tendance à s’isoler le plus possible des affaires humaines, préférant hanter des tours cachées par de puissants enchantements ou des manoirs en ruines dissimulés au cœur d’impénétrables forêts. Ils passent l’éternité de leur non-vie à étudier les arcanes de l’art noir de la nécromancie, entourés de leurs manuscrits maudits et des résultats hideux de leurs expériences. Les nécrarques sont de fait devenus les maîtres incontestés des pratiques nécromantiques, mais le prix à payer pour les connaissances interdites qu’ils ont acquises est lourd : l’exposition permanente à la magie noire entraîne la dégénérescence irrémédiable de leur corps et de leur raison, aussi deviennent-ils avec les siècles toujours plus cadavériques et décharnés, tandis que leur esprit s’enfonce dans les abîmes de la folie et de la paranoïa. Les vampires nécrarques sont de par leur existence même d’affreux blasphèmes contre la nature, et la simple vue de leur horrible faciès peut paralyser de peur le plus aguerri des combattants.
Les vampires de la lignée des Von Carstein sont sans aucun doute les buveurs de sang les plus cékèbres du Vieux Monde. Ils ont le pouvoir de rassembler et de commander les créatures de la nuit, qu’ils lâchent sur les mortels suffisamment incscients pour leur tenir tête. La force de la colère d’un Von Carstein est telle qu’il arrive que même les éléments la reflètent, les vents se mettant à fouetter le champ de bataille lorsque la fureur du vampire se déchaîne. Leurs prouesses se sont succédées au cours des siècles, et on raconte qu’un Von Carstein n’est jamais vraiment mort avant d’avoir été tué au moins deux fois…
Non point seulement de bouche ni en apparence, mais sincèrement, mais cordialement,
Animux Cinis.